Grandiose...
K.ovs
Un gros bravo encore pour ta representation de ce dimanche au kawa vous
avez été géniaux et le mot est faible toujours autant
sinon plus d'émotion. mes élèves ont été
ravis de voir cette pièce et je suis moi-même très contente
de vous revoir et de vous saluer en continuant d'être émue
aux larmes par votre talent !!! merci Mathieu Solaire !!!
B.J.
Merci encore de ce beau moment de spectacle, les gens étaient hallucinés
de la qualité de votre prestation.
Je t'embrasse Madame Olga, tu m'as encore fait verser ma larme...
J.Q.
Doit-on, devant la détresse humaine,
Laisser
sortir nos cris d'enfant
Ou bien
montrer notre si vaine
Peau à
la mort prétendant.
Merci.
F.ovs
Grand moment d'émotion, hier, au Kawa. je n'avais pas revu
la pièce depuis Castries. Vous l'avez ciselé comme un bijoux,
comme un cristal. Le public était en communication, en fusion,
en communition avec les comédiens. L'émotion était
là.
Je dis très, très souvent que le plus important dans le
théâtre, c'est le comédien : ce qu'il montre, ce qu'il
transmet est plus important (à mes yeux) que le texte, le décor,
les éclairages... la preuve encore hier.
P.E.
En souvenir d'une très belle soirée. Moment d'émotion
théatrale comme nous en voyons peu. Superbe travail d'acteurs,
de mise en scène, texte poignant. Par moment presque trop, il faudrait
pouvoir s'arrêter sur certaines répliques mais les suivantes
arrivent... Bravo, et merci...
M.B.
Je viens de voir Mathieu Solaire à la Tache d' encre (Avignon),
une pure merveille, un texte fort, poignant, émouvant, servi par
2 acteurs fantastiques, j'en sors bouleversée, et heureuse d'avoir
vu du trés bon théâtre.
A voir et revoir.
C.B. (via le site www.madeinavignon.com)
Habitué
de longue date à lexcellente programmation du théâtre
de la tache dEncre lors du Off dAvignon, cest les yeux
fermés que je me suis rendu dans cette salle. Entre le spectacle
délicieux dEva Darlan et celui très classe de Caroline
Loeb, la surprise sappelle « Mathieu Solaire ». Naviguant
dans un texte magnifiquement riche, deux comédiens vous
attrapent, vous tiennent et vous bouleversent. Ils sont saisissants.
Cest dune grande et poignante beauté. On souffre, on
suffoque devant leur histoire. Mais quon ne sy trompe pas :
cest du bonheur, un bonheur rare. Témoins ces larmes qui
coulent encore des yeux des spectateurs à la sortie. Secoués,
à voix basse, ils échangent encore un instant entre eux
pour prolonger lexception du moment.
Belle programmation. Merci la Tache d'Encre. Merci Mathieu Solaire.
(et un bon point également à ce site).
J-M. L.
C'est époustouflant, c'est beau, quelle belle interprétation
de la part des 2 comédiens de Mathieu Solaire. Bravo et merci pour
ce bon moment.
F.
Je
suis venu sans a priori et sans attente... Bien m'en a pris ! Je me suis
laissé happé par l'intensité et l'émotion,
jusqu'à ces dernières scènes qui hantent parfois
encore mes pensées. Antarès et Mme Olga ont pris vie (et
mort) devant moi...
Je ne suis pas prêt de les oublier ! Une mise en scène toute
un finesse, un jeu sobre, élégant et authentique...
Personne ne devrait passer à côté de ces moments d'exception.
Longue vie à Mathieu Solaire... Continuez, foncez...
Avec tout le respect d'un spectateur vaincu.
C.R.
BRAVO, BRAVO. Mathieu Solaire nous a bouleversé....et nous
avons hâte de vous revoir et d'amener tous nos amis théâtreux
de la région. Quel spectacle formidable. Le texte est magnifique
et votre travail d'acteur à tous deux exceptionnel. Vraiment un
grand bravo....J'ai repensé toute la semaine à cette représentation
et quoi de plus formidable que de repenser à un spectacle que l'on
a aimé.
B.B.
J'ai déjà dit le plus grand bien de "Mathieu
Solaire". Je voudrais, aujourd'hui, confirmer combien j'avais été
ému par cette création. Le texte de Marc Delaruelle y est
certes pour quelque chose, une écriture dense, émouvante,
cruelle parfois.
La mise en scène est également pour beaucoup dans ce succès,
toujours sur le fil du rasoir sans jamais tomber dans le pathos mais en
laissant suffisamment d'émotions passer vers le spectateur. Beaucoup
d'intelligence dans la direction des acteurs mais Nadine Jadin-Pouilly
n'en est pas à son coup d'essai et on a confiance en elle.
Les acteurs enfin, votre jeu, à vous deux, est ce qu'a voulu le
metteur en scène, certes, mais votre implication dans les personnages,
la vérité qui se dégage scène après
scène, ne peut laisser personne indifférent.
Encore bravo. Merci encore à tous de l'émotion procurée.
G-M.C.
Deux êtres humains qui ne se connaissent pas mais qui réussissent
à se rencontrer, à vivre leurs émotions chacun à
sa manière mais de façon presqu'identique. La rencontre
de deux souffrances en errance, prisonnières de leurs solitudes,
de leurs regrets, de leurs remords, d'amertumes et de leurs espoirs...
dans une cellule théâtrale déhumanisée par
la violence ou la folie des hommes. Mais
l'espérance a pour abri l'âme de ces enfants emplie d'espoirs
fragiles et d'illusions furtives. L'Amour et l'Amitié sont aussi
d'inombrables et d'inommables promesses dans la bouche de ces talentueux
comédiens. Jeu de vie à la mort, le spectateur est bouleversé.
Je suis touché. Je
remercie toute l'équipe pour toutes ces belles émotions
vivantes que j'ai pu attraper au plus profond de moi-même grâce
à l'énergie formidable de cette représentation.
M.B.
Les lumières, la musique et le décor minimaliste suffisent
à nous transporter direct sur le front !
L'atmosphère est opressante mais le ton est touchant et l'émotion
est là devant nous bien palpable entre les deux personnages. On
vit avec eux les malheurs des combats au loin et on découvre le
visage d'un comédien pris entre la réalité qui le
ronge et le jeu du comédien qui le sauve peut-être ...
C'est une pièce surprenante et les deux comédiens quel talent
!
S.W.
"MATHIEU SOLAIRE" est un monument d'émotions très
intenses.
On ne sort pas de là en disant "hou !! j'ai passé un
bon moment...!". C'est plus intense encore !! On sort de là
...muet, époustouflé, l'esprit encore dans la situation
sans être lourd ni "prise de tête"...
Textes, mise en scène et interprétation irréprochables
de l'avis du groupe des 15 que nous étions.
A.G.
|
Nous avons été bluffé de votre interprétation
de Mathieu Solaire.
Vous méritez tous les deux un grand coup de chapeau pour cette
pièce et ce moment époustouflant.
Continuez de toucher le ciel.
M-C.G.
Une pièce au combien jolie mais déclenchant réflexion,
ce qui est toujours trés enrichissant et amenant au sein de notre
famille discution sur le rôle de chacun dans l'histoire. C'est ce
qui permet aussi pour nos jeunes qui nous accompagnaient de rebondir d'un
sujet dramatique à une vision de l'histoire trés peu vue
dans les manuels scolaires et au plus près de la réalité
politique actuelle.
La musique collait trés bien au texte. Jolie composition. Encore
merci.
F.
Félicitations pour la représentation du Samedi soir
au Tabard, ce fut un moment très intense, beaucoup d'originalité,
beaux personnages, beau texte, très bonnes interprétations
et très belle mise en scène. Le travail a sûrement
demandé beaucoup d'énergie et de ténacité
pour parvenir jusqu'à ce magnifique résultat. Bravo, bravo,
bravo. Que le spectacle continue...
D.G.
Un simple bravo, un de plus, pour cette pièce que j'ai du
voir il y a maintenant deux ou trois semaines. Je ne comprends pas, je
n'ai au début pas accroché, je n'y arrivais pas, je n'y
croyais pas et d'un coup, je ne sais pas pourquoi, une boule dans le ventre
et me voilà en plein dedans, tandis que Mme Olga se montre à
l'ennemi et que nos deux comédiens franchissent le pas et affrontent
leur peur. Et les évènements s'enchaînent, un malaise
constant mais savouré... et lorsqu'Antares s'en va pour sa grande
"première", Mathieu Solaire l'applaudit et il y a un
imbécile dans la salle qui applaudit... moi !^^ Je me suis senti
un peu seul mais je n'ai pas pu m'en empêcher, je voulais et devait
applaudir. En espérant que mes applaudissement ont été
appréciés plus qu'ils n'ont dérangé, encore
merci pour ce moment de vie !
W.
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Un poème original, signé Jacky, en hommage à
Mathieu Solaire :
XX |
Mathieu Solaire et lui même...
De l'autre côté du rideau, le public, mon public
Moi, Mathieu Solaire, je meurs de trac et d'impatience
Dans cette loge asexuée à l'odeur mystique
Qui transmet déjà la sueur et l'ambiance
Destin de comédien à travers ce grand rôle
De travesti chantant sous les sons des canons
Qui joue sa grande folle dans le fer et les tôles
Où les gueules cassées pour toujours se tairont
Où les soldats éclopés, estropiés
pour la vie
Sont les seuls spectateurs, de drôles admirateurs
Qui m'acclament joyeusement et leurs désirs me crient
Une prothèse d'existence pour oublier les douleurs
Une folie passagère par l'alcool distribué
Dans les applaudissements déments et décalés
Ils voient en moi une femme à jamais envolée
Des frous-frous colorés et des yeux maquillés
Et moi "Fredolga" dans l'attente des trois coups
Dans la peau du personnage, devant le miroir
Je pleure : Des sanglots de scène comme un avant-goût
Ou peut-être le souvenir d'une boucherie notoire
De terribles années à la mort banalisée
Pour une tranchée à gagner, un trou à
franchir
Derrière mon maquillage, je ne sais plus qui je suis
Une Olga frivole qui doit jouer et sourire
Un Mathieu Solaire au déguisement de dépit
Ou un comédien perturbé qui se noie dans le texte
Les dernières minutes avant que tout s'arrête
Je sens l'adrénaline qui, doucement, monte en moi
Un dernière retouche sur ma bouche défaite
Et j'avance en tremblant, vers cette guerre que je vois
|
Le
texte de cette pièce est extrêmement fécond, la scénographie
est juste hormis un détail sur lequel je reviendrais. Tout commence
bien et se passe bien jusqu'à un certain moment. Mais il me faut
quitter l'art théâtral et me promener vers la philosophie pour
vous faire comprendre mon sentiment. Le philosophe Gilles Deleuze avait
développè à partir de l'étude de Spinoza une
explication du comportement humain. Nous sommes des automatons c'est à
dire que la vie nous a appris dans certaines situations a répété
des mots, des comportements, des attitudes, des manières de façon
à peine consciente et parfaitement naturelle. Il suffit lors d'un
diner, auquel sont conviés les mêmes personnes à plusieurs
reprises, d'observer la répétition des comportements. On voit
cela quand nos conjoints rendent visite à leurs parents. Une sorte
d'automatisme infantile se remet en place.
> Le début de la pièce se met en place comme cela. Mathieu
Solaire est un automaton brillant avec toute la suffisance et l'insuffisance
que cela signifie. il est célèbre ! Et donc l'automatisme
de la célébrité se met en place. Un peu de vanité,
de fierté, de la superbe, de la fausse humilité. On ne lui
en veut pas. Il faut bien s'amuser. Antares Coeurdevant est un autre automaton
respectueux, à peine flatteur, plein d'une pureté théorique
de l'art théâtral.
> Et ces deux automatons nous distraient fort bien en illustrant un aspect
insolite de la comédie humaine. Il y a un crescendo dramatique de
l'action extérieur qui semble à peine toucher ces deux personnages!
Et cela renforce le caractère dérisoire des automatismes comportementaux
qui semblent nier le tragique de la guerre autour d'eux. Spinoza concevait
la puissance des émotions comme conditionnant les idées humaines.
Autrement dit nos pensées sont à géométrie variable
et se métamorphosent en permanence en fonction des émotions
qui nous affectent. Les personnages peuvent continuer à jouer puisque
la guerre ne les affecte pas émotionnellement. Buvons un coup avec
cette bouteille sauvée de la destruction et lancée avec la
désinvolture d'un cerveau vide de terreur..
> Mais à un certain moment se produit une cassure. Je la situe
au moment où Antares revient supplicié sur la scène.
Selon moi à ce moment nous quittons le monde des automatons spinozistes.
> Les grecs avait fort bien compris cette métamorphose du réel
en inventant la tragédie. Le chant de Dyonisos ; le plus aimant et
le plus cruel des dieux qui en un instant foudroie toute la représentation
du réel que nous pouvions avoir; nos raisons raisonnables, nos certitudes.
Nous ne pouvons plus à ce moment, réciter nos vies comme précédemment
parce que l'émotion qui nous submerge a détruit l'aspect habituel
du réel. Et ce changement est un changement qui nous change. Mais
comment puisque nous sommes restés identiques ?
> Ces choses que je sentais en moi sous ma peau c'était donc ça.
Ce nom étrange de cancer. Ma famille ne rentrera pas. la police vient
de m'appeler. Ils sont tous morts ce soir dans un accident de la route.......
Ces quelques exemples... pour vous faire sentir la métamorphose qui
se produit alors quand la rupture des automatismes se produit !
> Il se produit alors chez certaines personnes un phénomène
étrange devant l'adversité insoutenable. Quelque chose qui
ressemble à une libération: puisque tout est consommé
et fini. Bas les masques. On atteint quelques fois le sublime ( lettre de
Guy Mocquet, l'affiche rouge de Léo Ferré, le discours d'André
Malraux lors du transfert des cendres de jean Moulin au panthéon.)
Une espèce de folie sans folie, de catharsis sans hystérie.
Ce n'est pas Mathieu Solaire qui succombe à cette libération
purificatrice mais madame Olga au tout dernier moment. J'aurais voulu que
Mathieu Solaire se libère plus vite; madame Olga barbouillé
de rouge à lèvre ne constituant plus que la dernière
grimace démente et sublime de cette histoire !
> Voila un sentiment bien personnel que je vous livre amicalement. Peut-être
s'il vous apporte de la joie sera t-il comme le pensait Spinoza le signe
du vrai. Sinon oubliez tout cela !
> Bon succès à vous tous.
L.D. |